YSIA : association culturelle et solidaire Un trait d'union entre la France et les Comores !

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Le blog d'YSIA : toute l'actualité d' YSIA !

Deuil national aux Comores

Le 03/07/2009

Crash Yemenia: deuil de 30 jours aux Comores, vols suspendus avec Marseille

Le président comorien, Ahmed Abdallah Sambi, a décrété un deuil national de 30 jours après le crash mardi au large des Comores d'un vol Yemenia qui a fait 152 morts et une seule survivante, a-t-il déclaré jeudi soir sur la télévision nationale.

La compagnie Yemenia a annoncé jeudi qu'elle suspendait "dès à présent" ses vols au départ et à destination de la ville française de Marseille (sud-est), "pour une durée indéterminée", après l'accident de son A310 mardi au large des Comores.

L'Airbus A310 de Yemenia s'est abîmé en mer mardi avant l'aube près des côtes comoriennes avec à bord 153 passagers et membres d'équipage. Seule une passagère de 12 ans a été retrouvée vivante.

"A partir d'aujourd'hui (jeudi), notre pays est en deuil pour une période de 30 jours", a déclaré le président de l'Union des Comores, qui a écourté sa participation au sommet des chefs d'Etat de l'Union africaine (UA) en Libye pour rentrer dans l'archipel dans la nuit de mercredi à jeudi.

Le président a demandé aux Comoriens de "prier" pour les disparus et de "porter des vêtements décents". "Nous demandons à la France d'unir nos efforts pour découvrir la vérité", a-t-il réclamé.

A l'adresse des familles des victimes qui demandent des explications sur les raisons de l'accident, le président a déclaré: "nous avons le droit de savoir ce qui s'est passé mais nous devons avoir à l'esprit que la volonté de Dieu s'accomplit toujours".

"Je demande aux hommes politiques de ne pas chercher à rentabiliser politiquement cette tragédie; respectons ceux qui ont perdu leur vie", a-t-il déclaré.

M. Sambi a également rendu hommage "à tous les sauveteurs" et volontaires comoriens. Il a aussi remercié le Yémen, la France et les Etats-Unis pour leur soutien dans les opérations de recherche.

La compagnie Yemenia a annoncé jeudi qu'elle suspendait "dès à présent" ses vols au départ et à destination de la ville française de Marseille: "La compagnie a décidé de stopper pour une durée indéterminée ses vols au départ de Marseille et à destination de Sanaa", a expliqué aux journalistes à l'aéroport de Marseille-Provence Mohamed Zoubeidi, chef d'escale adjoint de Yemenia.

La compagnie yéménite avait déjà dû annuler deux vols au départ de Marseille mercredi et jeudi, après l'accident dans la nuit de lundi à mardi du vol Marseille-Moroni. Yemenia "s'engage à assurer le remboursement des billets sur l'intégralité de la durée", a ajouté M. Zoubeidi.

Son annonce, intervenue après plus de quatre heures de discussions entre Yemenia, la direction de l'aéroport et des représentants de la communauté comorienne de Marseille, a été accueillie aux cris de "supprimez, supprimez" et "Yemenia, assassin" par une centaine de manifestants d'origine comorienne qui souhaitaient obtenir l'annulation définitive des vols ou au moins sur la saison d'été.

Le président Nicolas Sarkozy s'est rendu jeudi soir à la Grande Mosquée de Paris pour assister à une cérémonie inter-religieuse au cours de laquelle a été lue la "prière de l'absent" en mémoire des victimes de l'accident de l'A310 de la compagnie Yemenia. Il est arrivé peu avant 18h45 dans le patio de la mosquée, où se trouvaient quelque 250 proches et parents des victimes.

Etaient également présents le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, le ministre de l'Ecologie, Jean-Louis Borloo, le secrétaire d'Etat aux Transports, Dominique Bussereau, le secrétaire d'Etat à la coopération, Alain Joyandet, et le maire de Paris, Bertrand Delanoë.

 

Source : site internet du magazine Le Point http://www.lepoint.fr/actualites-monde/2009-07-03/crash-yemenia-deuil-de-30-jours-aux-comores-vols-suspendus-avec/924/0/358174

Les familles de victimes dénoncent...

Le 03/07/2009

"L’Etat n’a aucun moyen»

Aux Comores, les familles des victimes dénoncent le manque de soutien.

Par LISA GIACHINO Moroni, correspondance

 

La recherche d’éventuels rescapés du vol de Yemenia qui s’est abîmé dans la nuit de lundi à mardi aux Comores s’est poursuivie hier avec l’aide de plusieurs pays, sans succès, tandis que la compagnie a annoncé des compensations de 20 000 euros au moins pour les familles de chaque victime.

Les forces comoriennes ont reçu l’aide de la France, des Etats-Unis et de Madagascar, qui ont dépêché navires, avions, hélicoptères et plongeurs à la recherche de survivants parmi les 153 passagers et membres d’équipage de l’A 310 de la compagnie nationale yéménite. Pour l’heure, seule une adolescente a été retrouvée vivante. Outre la recherche de survivants, les sauveteurs et militaires espèrent récupérer les précieuses boîtes noires de l’appareil, déterminantes pour l’enquête sur les causes, encore inconnues, du crash.

Face à la levée de boucliers contre la compagnie, dénoncée tant par ses usagers que par autorités françaises, qui ont mis en doute son respect strict des règles de sécurité, Yemenia a annoncé une première enveloppe en compensation pour les familles des victimes.

Aux Comores, des proches de ces victimes témoignent.

Moustoifa, rencontré devant la Direction de la protection civile, à l’aéroport

«J’ai perdu mes trois frères, ma mère est en train de mourir parce qu’elle a perdu ses enfants. Il y a quarante-huit heures que je suis là, ma mère et mes sœurs aussi, et je n’ai vu personne. Moi, hier, je suis monté dans un bateau de pêcheur pour chercher, et je suis venu ce matin avec des gilets de sauvetage car je suis sauveteur, mais on ne sait pas quoi faire, on ne nous dit rien. Tu ne peux pas pénétrer à l’intérieur. Ils arrêtent les gens. Ce sont des incompétents. Cent cinquante personnes ont péri et l’Etat n’a rien déclenché. Ils n’ont rien, aucun moyen. On a vu un ministre français passer sous nos yeux, des gens du Yémen, mais aucune autorité comorienne n’est venue nous parler.»

 

Ahmed, rencontré à Mitsamihuli, le village le plus proche de l’accident 

«Mon ami d’enfance est mort en laissant sa femme et ses enfants. Pour sa mémoire, je vais me battre pour que les choses suivent leur cheminement normal : enquête et indemnisation des victimes. Ils veulent nous faire croire que seul le vent est responsable de l’accident. Les politiques comoriens, les notables qui ont des intérêts dans Yemenia voudront enterrer l’affaire pour qu’on fasse "Allah m’doulila" [Dieu merci, ndlr]. Je devais faire la fête avec deux potes et au lieu de ça je vais devoir les enterrer, peut-être même que je les enterrerai jamais.»

 

Abdoulkarim Ahmed et Saleh Houssein,frère et oncle d’une victime

«Eddy faisait de l’import-export à Dubaï. Il venait au mariage de son petit frère. Il y a 95 % de chances qu’il soit mort. On a du mal à assumer, mais c’est Dieu qui décidera. Hier, on a eu des informations sur la fille repêchée (lire ci-contre), c’est tout. Ce qui compte, c’est d’avoir des réponses précises, savoir si on a récupéré des gens.»

 

 Source : site internet du journal Libération http://www.liberation.fr/monde/0101577379-l-etat-n-a-aucun-moyen

Témoignages

Le 02/07/2009

Depuis mardi, nous avons reçu de très nombreux témoignages de soutien à l'adresse ysia@wanadoo.fr et  par téléphone.

Ces messages de condoléances s'adressent à l'ensemble de la communauté franco-comorienne et à tous nos ami(e)s, frères et soeurs des Comores.

Merci à celles et ceux qui  se sont ainsi manifestés.

 

A propos de témoignage, vous voudrez bien lire ci-dessous celui d'une ancienne hôtesse de Yemenia : édifiant.

 

 

Une ancienne hôtesse de Yemenia : «A chaque vol avec cet avion, on ne savait pas si on allait rentrer»

TEMOIGNAGE - Sonia raconte comment le personnel navigant craignait les avions de la compagnie...

Contactés par un internaute de 20minutes.fr au 33320@20minutes.fr, nous avons pu obtenir les coordonnées d’une jeune femme, ancienne employée de Yemenia.

Sonia, 23 ans, a travaillé en tant qu’hôtesse de l’air pendant trois ans pour Yemenia, de 2006 au début de cette année. Elle connaissait tout le personnel navigant mort dans le crash du vol Sanaa-Moroni de ce mardi. Pour eux, elle a décidé de raconter les conditions de travail des employés de la compagnie aérienne.

«On savait que l’Airbus qui a eu l’accident était interdit par l’Etat français. Avec, on ne faisait que des vols domestiques ou des destinations comme Moroni, dans des pays qui ne disent rien. Dans l’ensemble, les avions de la compagnie sont trop vieux. Et dans l’ensemble, le service n’était pas bon. Les passagers se plaignaient car ils étaient mal traités. Mais le personnel navigant aussi est mal traité... Nos conditions de travail étaient illégales, on faisait parfois des vols Sanaa-Dubaï-Jakarta-Kuala Lumpur, ce qui représente plus de 16 heures...»


Mais vous, personnel navigant, n’avez jamais parlé à vos employeurs des problèmes de sécurité?

«Si. Mais on ne pouvait rien faire! Quand on en parlait, ils nous disaient qu’ils allaient réparer... Mais avant chaque vol avec l’A310, on ne savait pas si on allait rentrer. Une fois, on est allés à Moroni. Le train d’atterrissage ne voulait pas sortir, alors qu’on approchait de l’aéroport. Le commandant a essayé manuellement... heureusement, on a pu atterrir. Mais l’avion a déjà eu des problèmes avant la catastrophe. De toute façon, tous les Airbus A310 de la compagnie sont dangereux... les A330 et les Boeings 747, ça allait.»
O.R. (avec agence)

De la douleur à la colère

Le 01/07/2009

Un article issu du site 20mn.fr qui résume bien la triste réalité des choses...

La colère de la diaspora comorienne de Marseille

REPORTAGE - A Marseille, la tristesse des familles cède la place aux accusations contre la compagnie, critiquée depuis plusieurs années...

Un reportage de notre rédaction marseillaise

Dès les premières heures de la journée, plusieurs dizaines de familles comoriennes convergent
vers l'aéroport de Marignane. Un Airbus A310 de la compagnie Yemenia, avec à son bord cent cinquante-trois personnes, dont soixante et une embarquées à l'aéroport de Marignane, s'est abîmé en mer ce mardi, près de Moroni, capitale des Comores.


Le vol IY 626, parti de Paris lundi matin avec une escale à Marseille puis un changement d'avion à Sanaa (Yémen), était attendu mardi à 1h du matin à Moroni. Une soixantaine de personnes issues de la communauté comorienne de Marseille avaient pris place à bord de l'avion.

Le chagrin laisse la place aux accusations

A Marignane, un salon particulier et une cellule psychologique assurée par le Samu sont mis en place dans le hall 3 de l'aérogare. «Ils sont encore dans le déni du drame», confie Pierre Régis, directeur de l'aéroport. Tous espèrent alors que leurs proches n'ont pas embarqué à l'escale de Sanaa. Mais les visages sombres, sans larmes, emplis de dignité et de pudeur, laissent peu à peu la place à la colère et aux accusations.

«Ils nous mettent dans des avions poubelles et on voit le résultat aujourd'hui», tonne Farid Soilihi, président de l'association «SOS voyages aux Comores». Selon l'association, le drame était prévisible. Car si le vol depuis la France jusqu'au Yémen est assuré par des appareils aux normes européennes, ensuite, c'est un A310 interdit de vol en Europe qui assurait le trajet.

Refus d'embarquer

«Au Yémen, on monte dans ces avions comme si on montait dans un bus. Chacun prend la place qu'il veut. Parfois le toit tombe, les bagages tombent. Ou alors il manque des sièges, des ceintures…», relate Farid Soilihi.
Chaque famille se souvient du refus d'embarquer d'un proche, apeuré par l'état de l'avion à Sanaa, d'incidents avec la compagnie et parfois même de maltraitances.

L'association «SOS voyages aux Comores», constituée l'an dernier, avait organisé une manifestation en août 2008 à Marseille réunissant 300 personnes, pour informer sur ces problèmes. Un voyage de membres de l'association a même eu lieu en mars 2009, au Yémen et aux Comores, pour obtenir de la part des gouvernements des assurances sur la sécurité des vols de la compagnie Yemenia. «Nous avions aussi alerté, il y a encore moins d'une semaine, les ministères français des Transports, des Affaires étrangères et de l'Intérieur», indique le président de l'association.

Billet à 1.500 euros

En début d'après-midi, la tension monte d'un cran à l'aéroport alors que la liste des passagers n'est toujours pas communiquée. «Maintenant, on va tout casser, on n'est pas des chiens», lance un homme, avant que le préfet de police n'intervienne et lise, à l'écart avec les familles, la liste définitive des passagers, enfin communiquée par la compagnie.

Au même moment, plusieurs dizaines de représentants de la communauté comorienne de Marseille se réunissent à l'annexe de la mairie du 1/7, rue Sénac (1er). «Vous savez, ici, les franco-comoriens sont cantonniers ou cuisiniers et gagnent 800 euros par mois, témoigne une jeune femme, Mmadi Fatouma. Je voudrais prendre d'autres compagnies, mais avec quatre enfants, je fais comment?».

Le vol sur Yemenia coûte aux alentours de 1.500 euros, alors qu'un trajet sur Air France coûte 2.500 euros, en été. «La réalité mondiale des diasporas, c'est souvent cela, souligne Stephane Salord, consul des Comores à Marseille. Quand vous n'êtes pas sur des lignes de pays développés, depuis les pays développés, vous rentrez par des lignes secondaires. Je souhaite que cette catastrophe transforme l'ensemble de l'opinion.»

«C'est une crise grave autant pour les Comores que pour la France, car nous sommes français», rappelle Mmadi Fatouma.

Laurent Berneron, à Marseille

Source : http://www.20minutes.fr/article/336058/Marseille-La-colere-de-la-diaspora-comorienne-de-Marseille.php

Sombre actualité aux Comores

Le 30/06/2009

 

Après la terrible nouvelle du crash survenu cette nuit aux Comores, toutes nos pensées et prières vont vers les victimes de cette tragédie et vers leurs proches.

 

ACCIDENT - L'avion avait 153 personnes à son bord, dont 66 Français...

Après le drame du vol AF447 entre Rio et Paris, une nouvelle catastrophe aérienne touche le constructeur aérien. Un Airbus A310 de la compagnie Yemenia, transportant des passagers en provenance notamment de Roissy et de Marseille, entre Sanaa (Yémen) et Moroni (Comores), a disparu dans la nuit de lundi à mardi entre le Yemen et les Comores avec 153 personnes à bord, dont 11 membres d'équipage et 66 Français. La carlingue a été repérée. Selon l'Avion civile du Yémen, des corps auraient été repérés: «des cadavres flottant à la surface de l'eau ont été vus et une nappe de carburant a été repérée à quelque 16 à 17 milles marins de Moroni», a déclaré Mohammad Abdel Kader, lors d'un point de presse à Sanaa.

L'appareil se serait «abîmé en mer à quelques kilomètres des côtes» comoriennes alors qu'il se trouvait «en phase d'atterrissage». Selon certaines informations, une aile de l'avion aurait touché l'eau, mais les causes exactes du drame restent inconnues. Pour Gérard Feldzer, ancien pilote et directeur du Musée de l'air du Bourget, joint par 20minutes.fr, «ce qui est sûr, c’est que la météo est merdique dans ce coin-là. La piste est courte, donc c’est jamais évident de se poser aux Comores. Là, comme l’avion était apriori en phase d’approche, je pense qu’il a dû se faire piégé par la météo et toucher l’eau. En tout cas, ça n’a rien à voir avec l’accident du vol d’AirFrance.»

La plupart des passagers sont des ressortissants de France et des Comores

De source aéronautique à Paris, on avait indiqué dans un premier temps qu'un Airbus de Yemenia, parti de l'aéroport parisien de Roissy, avait disparu dans la nuit de lundi à mardi entre le Yémen et les Comores. En fait, un A330-200 de Yemenia avait décollé lundi de l'aéroport parisien de Roissy, embarquant 67 personnes, pour faire escale à Marseille, embarquant 61 personnes à destination de Morini, puis à Sanaa au Yémen où les passagers ont changé d'appareil pour embarquer à bord d'un A310, a ajouté la même source.

L'A310 a ensuite décollé pour Djibouti, puis Moroni, aux Comores où il devait arriver à 1 heure, heure de Paris. L'avion a disparu des écrans radar. Il s'agit du vol IY 749, selon le site internet d'ADP. Un PC de crise a été activé à Roissy peu après 5 heures du matin.«La plupart des passagers sont des ressortissants de France et des Comores», a déclaré un responsable de la compagnie aérienne, indiquant que des vedettes avaient été dépêchées sur place à la recherche d'éventuels survivants.

"Un avion super fiable"

L'Airbus A310 est un avion fiable selon Gérard Feldzer: «il date des années 1980. Là c’était un seconde main, mais le fait qu’il soit ancien ne signifie pas qu’il soit dangereux. En plus, Yemenia n’est pas une compagnie qui fait partie de la black-list, elle a beaucoup d’argent, donc en général c’est plutôt bon signe pour les appareils. L’A310, c’est l’avion que j’ai préféré. Il est moderne, dispose d’écrans télé et d’une aide au pilotage, mais il reste mécanique. Pour moi, c’est un avion super fiable, et tous les gens que je connais n’ont que de bons souvenirs avec.

La France devrait dépêcher d'important moyens de recherche depuis la Réunion, avions et bateaux (deux bâtiments de la Marine nationale et un Transall), afin d'aider aux recherches, l'archipel des Comores ne dispose pas pour sa part de moyens de recherche.

Un numéro d'information a été mis à disposition des familles : 01-48-64-59-59.

Sources : site internet du journal 20mn : http://www.20minutes.fr/article/335802/Monde-Un-Airbus-A310-s-abime-en-mer-au-large-des-Comores.php


Millième visiteur !

Le 21/06/2009

Il y a à peine deux mois, le 22 avril 2009, à l'issue de la Semaine des Comores qui s'est tenue à Auxerre, nous lancions le site d'YSIA.

Depuis, ce modeste espace s'est agrandi et enrichi... de photographies, d'articles, de rubriques et aussi de vos nombreux commentaires et encouragements. A tel point qu'en ce 21 juin 2009, premier jour de l'été, nous avons dépassé le chiffre symbolique des 1000 visiteurs et des 6000 pages lues !

Un grand merci à vous toutes et tous !

Mais, ce n'est qu'un début et nous espérons bien poursuivre avec vous dans cette voie.

N'hésitez pas à répondre, par exemple, au sondage ( voir menu de la page d'accueil) qui nous permettra de déterminer la nouvelle rubrique que vous voudriez voir créée sur le site...

" Les jeudis du local"

Le 18/06/2009

 

Ils sont cinq ! Cinq jeunes et dynamiques retraités qui se retrouvent très régulièrement le jeudi au sous-sol de l'ancienne mairie du quartier des Piedalloues. C'est en effet là que se trouve le local de stockage ( partagé avec deux autres structures associatives) que la Ville d'Auxerre a bien voulu nous prêter depuis plusieurs années déjà. 

 

Au programme de ce jeudi 18 juin, dernier "rendez-vous" du local avant l'été : grand nettoyage et débarras de printemps ! Les cartons inutilisables sont pliés et apportés à la déchèterie , les livres qui ( pour diverses raisons)  ne sont pas adaptés aux Comores sont triés soit pour être vendus au bénéfice de l'association lors du Festilivre de Monéteau durant l'automne, soit pour être offerts au Musée du livre scolaire d'Auxerre. D'autres enfin sont destinés à des structures locales ( exemple : maisons de retraite) qui peuvent en avoir l'utilité.

Le même "sort" est réservé aux jeux et jouets éducatifs : ceux qui ne peuvent être envoyés aux Comores ( ceux utilisant des piles notamment pour les raisons que l'on peut deviner) sont soigneusement triés puis apportés au Secours Populaire et à Emmaüs.

 

Opération tri et rangement terminée : la remorque de Jo est prête, la voiture de Jacqueline est pleine. Il ne reste plus qu'à partir pour la déchéterie, pour le Secours Populaire ou pour Emmaüs  et à se donner rendez-vous pour le prochain "jeudi du local".

La date est déjà fixée : ce sera le 3 septembre 2009 à  9 heures !

 

YSIA : bien dans son quartier, bien dans sa ville...

Le 14/06/2009

 

Cette année encore, l'association des Piedalloues - La Noue a eu la gentillesse d'inviter YSIA à participer à la fête de notre quartier. 

La 20e édition de cette manifestation très conviviale, qui rassemble un très large public, a été l'occasion, pour YSIA, de promouvoir l'inégalable vanille comorienne, les magnifiques lessos si colorés et aussi de mieux faire connaître nos actions aux auxerrois. 

 

 

 

La vanille comorienne rencontre toujours un franc succès... Rappelons que pour 2 euros de vanille vendue, si 1€ va à YSIA afin de financer ses actions, 1€ va directement au producteur !

 

Un stand à l'image des Comores : accueillant et coloré...

 

 

Les auxerroises et les icaunaises portent le lesso avec tellement d'élégance !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un grand merci à tous les organisateurs de cette belle journée !