YSIA : association culturelle et solidaire Un trait d'union entre la France et les Comores !

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Le blog d'YSIA : toute l'actualité d' YSIA !

Dans Actualité

Douces nuits...métisses.

Le 10/07/2011

 

 

Pour la 12e édition des Nuits métisses d'Auxerre, lessos et vanille des Comores ont à nouveau trouvé leur place.

 

A côté de l'UNICEF ou de l'Association pour le commerce équitable, YSIA et les Comores vous accueillent sur le site du village solidaire.

 

Durant trois nuits, les bénévoles d'YSIA se sont relayés pour accueillir le public venu en nombre.

Merci à Jo, Jacqueline, Madeleine, Patrick, Patricia, Marie-B, Salwa,Samy...

 

Grand succès populaire, le Festival des Nuits métisses nous permet chaque année de rencontrer un public important et ainsi de mieux faire connaître les Comores.

 

Les Comores au parc Roscoff !

 

La nuit tombe sur le parc Roscoff : que la fête commence !

 

Algérie,Inde, Ethiophie, Colombie... Auxerre a vibré aux sons des musiques du monde

 

Pendant ce temps le pavillon d'YSIA vous accueille... toujours avec le sourire !

 

La cathédrale saint-Etienne veille sur les pavillons du village solidaire où se pressent les visiteurs entre deux concerts.

 

Les Nuits métisses 2011 se terminent. Il faudra attendre un an avant que les rives de l'Yonne ne résonnent à nouveau d'autres musiques du monde...

Rendez-vous l'an prochain... avec YSIA et les Comores !

Dans Actualité

Fête nationale

Le 07/07/2011

 

A l'occasion du 36e anniversaire de l'indépendance des Comores ( 6 juillet 1975), une magnifique interprétation a capella de l'hymne des Comores. Frissons garantis...

Beramu

Dans Suivi

Comores : Fragments d’écriture en pays de lune

Le 02/07/2011

 

Conçue avec la soutien  d'YSIA, la très belle exposition consacrée aux écritures comoriennes contemporaines,  Fragments d’écriture en pays de lune|zipindi za maandzishi harumwa ntsi ya mwezi  poursuit son chemin. Elle sera ce week-end à Mitsoudjé...

 

Journaliste, artiste complet, concepteur et animateur infatigable de Muzdalifa House (Moroni) Soeuf Elbadawi sera ce dimanche à Mitsoudjé

 

Littérature comorienne :  Une écriture aux frontières.... 

Une rencontre animée par Lyassian Iliasse et Soeuf Elbadawi, auteur de Moroni Blues, paru aux éditions Bilk & Soul. A Mitsudje le dimanche 3 juillet 2011 à 15h27, à l’école primaire.

Une exposition s’y tiendra également, avec le soutien de l’association Ysia à Auxerre, en partenariat avec Washko Ink., BillKiss*, Muzdalifa House, Bouquinerie d’Anjouan et Bibliothèque de Mirontsy.

Consacrée aux écritures comoriennes contemporaines, elle s’intitule « Fragments d’écriture en pays de lune|zipindi za maandzishi harumwa ntsi ya mwezi »

Venez nombreux !

Dans Actualité

Deux ans, jour pour jour...

Le 30/06/2011

Une fois n'est pas coutume, nous retranscrivons dans ce blog un article paru ce matin sur le site du Figaro. Il résume en effet parfaitement la situation deux ans jour pour jour après le crash de la Yemenia qui avait provoqué la mort de 152 personnes.

 

Deux ans après le crash aux Comores, l'enquête piétine

Par Delphine de Mallevoüe
29/06/2011 | Mise à jour : 20:12

La compagnie Yemenia n'a toujours pas donné les documents techniques qui permettraient d'identifier les causes de l'accident. 

Deux ans jour pour jour après le crash du vol Paris-Moroni (Comores), où 152 résidents français avaient péri et Bahia,une adolescente, avait survécu, les familles des victimes, scandalisées par l'inertie de l'enquête, adressent une lettre au président de la République pour tenter de faire avancer le dossier.

Nicolas Sarkozy avait déjà rencontré ces familles, en juin 2010, et «avait pris l'engagement de lever tous les obstacles pour trouver les causes de l'accident », se souvient Said Larifou, avocat d'une vingtaine d'entre elles. Après des mois de procédures judiciaires, aucune avancée ne permet encore à ce jour d'éclaircir l'origine de ce drame puisque, fait singulier, la compagnie Yemenia Airways n'a jamais communiqué les documents techniques et administratifs nécessaires à l'enquête, malgré les injonctions de la Justice et de l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI). Elle invoque son statut de «locataire» de l'avion, propriété d'une société américaine, pour justifier sa rétention d'informations.

«Avion poubelle »

Aussi, rien du cahier de maintenance de l'A-310, des licences des pilotes, des contrats d'assurances ou de l'état technique de l'appareil accidenté n'est parvenu aux parties civiles ni au tribunal de Bobigny où une procédure au pénal est ouverte. Or, selon Me Said Larifou, sans ces documents, l'enquête ne peut aboutir et les familles «ne peuvent engager, avec certitude et efficacité, des actions en indemnisation de leur préjudice ». Encore moins désormais puisque que le délai d'un tel recours est fixé à deux ans. Surtout, sur le plan humain, «il est intolérable de ne pas savoir ce qui s'est passé », souligne Me Didier Jaubert, autre avocat des familles.

Enfin, l'enlisement du dossier aurait des conséquences d'autant plus graves que les causes supposées de la catastrophe se rejoueraient pour nombre de vols que la compagnie yéménite continue d'opérer. En effet, les passagers du vol accidenté avaient embarqué à Paris à bord d'un Airbus flambant neuf mais avaient été débarqués à Sanaa, au Yemen, pour prendre un «avion poubelle », convient-on à la Direction générale de l'aviation civile (DGAC), chargé de les acheminer à leur destination finale, Moroni. C'est lors de cette liaison que l'avion s'est abîmé en mer. Très bien connue des autorités de l'aviation civile nationale et internationale, cette pratique pose de sérieux problèmes de sécurité puisque, en fractionnant l'acheminement des passagers selon plusieurs espaces aériens nationaux, elle divise aussi l'action de contrôle mais aussi les compétences et les responsabilités de différentes autorités. «Si, sortie de l'espace aérien européen, la compagnie change d'appareil pour un modèle qui n'est pas conforme aux normes de sécurité, on ne peut strictement rien faire, explique-t-on à la DGAC. Avec les compagnies étrangères, notre compétence et notre activité sont limitées aux seuls contrôles inopinés. Et ce que nous avons contrôlé jusqu'alors au départ de Paris n'a montré que des avions neufs ». Pour Me Said Larifou, «c'est d'une hypocrisie et d'une inconscience inacceptables ». «Nous avons bien conscience de cela, c'est un vrai problème », rétorque-t-on à la DGAC.

Des incidents similaires se seraient reproduits

A en croire des passagers de la même compagnie, sur la même ligne, des incidents similaires se seraient reproduits régulièrement, et encore la semaine dernière. Après deux tentatives infructueuses de décollage à Sanaa dans un autre appareil que celui dans lequel ils avaient pris place à Paris, puis un nouvel échec malgré un deuxième changement d'avion, voyageurs et personnel navigant ont refusé un énième «coucou de fortune ». L'Airbus neuf qui les avait originellement transportés a ainsi été «réquisitionné » sous pression, raconte Me Larifou.

Ce danger potentiel a conduit l'avocat des parties civiles à porter plainte contre X, en avril dernier, pour «mise en danger de la vie d'autrui» et «obstacle à la manifestation de la vérité» sur les causes et les circonstances du crash de 2009.

D'un point de vue technique, il apparaît à ce jour, selon le pré-rapport du Bureau d'enquêtes et d'analyses pour la sécurité de l'aviation civile (BEA), que l'erreur humaine soit en cause, sans plus de précisions sur les circonstances puisque les documents yéménites sont manquants.

Philibert Demory, procureur adjoint chargé du dossier au tribunal de Bobigny, a pourtant foi en l'instruction : «Je comprends bien que cela n'aille pas au rythme souhaité par les parties civiles mais l'enquête n'est pas au point mort. La compagnie yéménite refusant de coopérer, c'est certes plus compliqué mais nous contournons l'obstacle en nous adressant à d'autres autorités et nous attendons des éléments… ».

Par Delphine de Mallevoüe

Source : http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2011/06/29/01016-20110629ARTFIG00616-deux-ans-apres-le-crash-aux-comores-l-enquetepietine.php

Dans Actualité

Parfum de vanille

Le 21/06/2011

Stand d'YSIA Fête de quartier des Piedalloues 2011

 Etre tournée vers les Comores n'empêche pas YSIA d'être bien dans sa ville, bien dans son quartier.

Au contraire, c'est cet enracinement icaunais qui donne toute sa force à notre association !

Cette année encore, YSIA a donc répondu à l'invitation de la dynamique association des Piedalloues- La Noue  et a proposé un stand qui a trouvé toute sa place au milieu du marché artisanal.

Une belle occasion de rencontrer nos concitoyens auxerrois, de présenter nos actions et d'assurer la promotion de la vanille comorienne (la meilleure du monde !) et des lessos.

Samedi dernier, il flottait dans la grande salle de la Maison de quartier des Piedalloues comme un parfum de vanille, un air des Comores...

 

Dans Action

Mdé/Auxerre : un partenariat efficace

Le 20/05/2011

 

Du 2 au 6 mai dernier, deux jeunes animateurs de la bibliothèque municipale de Mdé Sahani ont pu bénéficier d'une formation aux techniques de base de la bibliothéconomie et de l'animation sous la responsabilité pédagogique de l'Alliance franco-comorienne de Moroni (Grande Comore).

Si cette action de formation a pu être organisée et financée, c'est bien grâce au partenariat mis en place entre la Ville de Mdé, la Maison de la Francophonie de la Ville d'Auxerre et YSIA !

 Les stagiaires en TP : la protection des ouvrages fait partie des techniques à acquérir (crédit photo : Riama Moussa)

 

La formatrice en pleine explication (crédit photo : Riama Moussa)





TP : Un des stagiaires s'initie à la présentation d'un ouvrage (crédit photo : Riama Moussa)





Un des stagiaires en plein exercice de catalogage (crédit photo : Riama Moussa)





A l'issue de la formation, les stagiaires ont tous deux obtenu leur attestation

(crédit photo : Riama Moussa)

Dans Suivi

Conférence très suivie à Ikoni

Le 18/05/2011

 

 Pour mémoire, le samedi 23 avril 2011, [à la demande d'YSIA] l’exposition Zipindi za maandzishi ya kiKomori|fragments d’une écriture en pays de lune, proposée par Washko Ink.était au CLAC d’Iconi, cité côtière de l’île de Ngazidja, avec (au programme) une conférence animée par Aboubacar Said Salim, doyen des auteurs comoriens de langue française, et Soeuf Elbadawi, auteur de Moroni Blues/ Chap. II.

Rappelons également qu'YSIA avait  participé au financement de l'exposition...

Grâce à Soeuf Elbadawi, voici les images de l'événement!

Crédit photo Soeuf Elbadawi 

   Aboubacar Said Salim (ici au micro) et Soeuf Elbadawi ont donné une conférence de qualité à Ikoni.

 

Crédit photo Soeuf Elbadawi

 L'assistance attentive n'a pas manqué d'intervenir et d'interroger les écrivains présents.

 

 

Crédit photo Soeuf Elbadawi

 Salle comble au CLAC d'Ikoni : la littérature comorienne aurait-elle trouvé son public ?

 

 

 

 

Cette action devrait être rééditée en juin avec une autre structure partenaire d'YSIA et dans un autre lieu.

Affaire à suivre...

Dans Actualité

Pour se souvenir...

Le 15/05/2011

 

10 mai 2011

10 mai 2011, place des droits de l'Homme à Auxerre : en présence du Préfet de l'Yonne, de M.Guy Ferez, Maire d'Auxerre et de M.Soisson, Député de la circonscription, élus et citoyens auxerrois sont venus se souvenir, ensemble, de la traite, de l'esclavage et de leur abolition. YSIA était représentée à cette cérémonie toujours émouvante.

 Dommage que les originaires d'Afrique et des Antilles soient chaque année si peu nombreux au moment de cette commémoration...